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Reprendre une société en Flandre ou en Wallonie : Quelle différence ? (Matthieu Geelhand - Dealmakers)

Quand une société souhaite étendre ses activités à une nouvelle région , Flamande ou Wallonne, il est intéressant d’analyser la possibilité de reprendre une activité existante dans celle-ci  .  Plutôt que de commencer de zéro , cette possibilité permet d’acquérir du personnel formé aux spécificités régionales (langue , culture , … ) et de commencer immédiatement avec un portefeuille client existant . Si cette possibilité semble évidente , il faut néanmoins prendre en considération une différence spécifique entre les deux communautés.

Matthieu Geelhand travail chez Dealmakers un cabinet de cession d’entreprises qui a vocation à travailler sur toute la Belgique , tant du coté néerlandophone que francophone.

En tant que partner pour une grande partie de la partie francophone (y compris Bruxelles)  , il a une vision unique sur les caractéristiques de chaque communauté .  De son point de vue il n’y a que quelques différences ; «  Que ce soit en Flandre ou en Wallonie , nous appréhendons chez Dealmakers chaque dossier de la même manière , à savoir , traiter la transmission d’une PME comme la transmission d’une grande société . Nous établissons un mémorandum , nous nous occupons de la due diligence et établissons une liste d’acquéreurs potentiels que nous abordons avec toute la confidentialité requise, bref nous appliquons un processus qui s’applique habituellement à de grandes entreprises au marché des PME’s. 

Si une différence doit être pointée entre la Flandre et la Wallonie , alors la différence entre les deux communautés est essentiellement dans la mentalité des protagonistes et leur préparation à cette opération .

La transmission d’entreprise est moins encrée en Wallonie qu’en Flandre !

« C’est la différence du tissu économique de chaque région qui explique cela , la Flandre est historiquement une région de PME’s alors que la Wallonie comptait plutôt des grandes entreprises ». Cette culture des petites entreprises est également la raison pour laquelle la Flandre a commencé à revendre et transmettre ses entreprises avant la Wallonie .  La culture de la cession ou reprise de PME’s est plus ancienne en Flandre qu’en Wallonie.  « Certains entrepreneurs flamands ont déjà vendu et racheté des sociétés plusieurs fois , alors que les dirigeants de PME’s wallonnes en sont souvent à leur première cession ou reprise ».

En Wallonie , ce sont souvent encore les entrepreneurs de la première génération qui sont à la tête de leur entreprise , cela engendre énormément d’émotionnel et une difficulté à céder celle-ci à un tiers.  Ils ont créés leurs entreprises , ont engagés le personnel , ont grandi avec elle et y sont donc très attachés émotionnellement. Cela complique souvent le recul nécessaire qu’il faut avoir quand on veut céder son entreprise.  Quand ceux-ci se décident enfin à céder,  leur premier réflexe reste encore de chercher dans leur entourage (familiale, employés) une solution, ou de demander conseil à leur banquier ou comptable.  Ils n’ont pas encore le réflexe de se tourner vers de professionnels de cessions qui peuvent les aider dans ce processus ou qui préparent leurs entreprises à cette cession .


La Sowaccess (un organisme de la région wallonne ) essaie depuis plusieurs années de sensibiliser les vendeurs et les acquéreurs aux différents opportunités et solutions qui s’offrent à eux et également de professionnaliser le marché de la cession ou reprise de PME en Wallonie.  Ce travail commence à porter ses fruits et le rattrapage de la Flandre en terme de professionnalisme et d’accompagnement des vendeurs ou des acquéreurs est de plus en plus une réalité . Mais il faudra encore attendre quelques années pour voir émerger une génération d’entrepreneurs totalement à l’aise avec la cession ou  reprise de société , comme c’est le cas en Flandre .:


Chez Dealmakers , nous sommes conscient de cette particularité du marché belge , mais pensons que notre approche systématique et nos conseils sont en mesures d’aider les entrepreneurs et acquéreurs , peu importe leur groupe linguistique et leur connaissance du marché des cession/reprises .
Outre l’accompagnement technique , juridique et financier , il faut également être en mesure de faire l’accompagnement émotionnel inhérent à ce projet de cession/reprise et faire en sorte que les protagonistes aient l’empathie nécessaire à un bon deal .


C’est ainsi que nous avons pu accompagner les transactions suivantes :
- Le groupe Namurois « Eggo » dans la reprise de la société « The Kichen Company » un cuisiniste flamands spécialisé dans le marché BtoB.
- Le groupe Bogemans concessionnaire Mercedes en Flandre dans la reprise de la Carrosserie Bellet à Nivelles afin d’étendre son marché en Wallonie .
- Le groupe Buro Market dans la cession de ses enseignes à un groupe Français « Bureau Vallée ».


Ces transactions sont la preuve qu’une reprise de l’autre côté de la frontière linguistique est possible et peut être synonyme de réussite . Il faut néanmoins garder cette différence de mentalité en tête et y être préparé au moment de commencer les démarches .
Si vous souhaitez vendre ou acquérir une société , être accompagné dans vos démarches par des professionnels qui ont prouvés leur capacité à mener ce genre de  missions , n’hésitez pas à prendre contact avec nos professionnels sur le site www.dealmakers.be

 

Matthieu Geelhand

partner Dealmakers

Reprendre une société en Flandre ou en Wallonie : Quelle différence ? (Matthieu Geelhand - Dealmakers)